A la veille de la suppression des quotas laitiers, la question de l'intérêt d'acheter de nouveaux droits à produire se pose, même si leur prix a baissé.
LA COMPTABILITÉ AU SERVICE DE LA TECHNIQUE, ou comment les outils économiques peuvent être utilisés pour améliorer l'efficacité du travail engagé : c'est la finalité du coût de production ! Car connaître son coût de production, c'est bien… L'utiliser, c'est mieux ! Et c'est aujourd'hui encore loin d'être le cas en élevage laitier, alors qu'en production hors sol par exemple, son recours est quasi systématique. Déterminer son coût de production, c'est isoler dans la comptabilité les charges opérationnelles (aliments, frais vétérinaires, produits d'élevage) et les charges de structure afférentes à chaque activité de l'exploitation. Cette opération est réalisée sur la base d'une répartition pertinente entre les différentes activités présentes sur l'exploitation. Déclinées en plusieurs postes, ces charges sont ensuite divisées par le volume produit afin d'avoir une base de comparaison par rapport à un référentiel, à la situation de l'année précédente ou encore à des objectifs fixés par avance.
Pour les producteurs, le coût de production ne doit donc pas être considéré comme un simple constat de ce qui s'est passé au cours du dernier exercice comptable. Il doit être analysé et utilisé comme un véritable outil de gestion technico-économique de l'atelier lait, notamment dans une optique d'optimisation des charges.
En élevage laitier, cinq postes représentent à eux seuls plus de 70 % du coût de production. Ils sont donc déterminants. C'est ainsi que les charges « matériels » représentent 21 %, le coût alimentaire 28 %, les charges « bâtiments » 11 %, le coût de renouvellement 8 % et les charges sociales exploitant 4 %. Par une analyse fine et approfondie de ces principaux postes, tout l'intérêt sera donc d'identifier les leviers d'action qui permettront d'optimiser le revenu.
Car, comment font ceux qui produisent à moins cher ? Pour les exercices clôturés au troisième trimestre 2011, le coût de production moyen calculé auprès d'éleveurs de Cogedis s'élevait à 309,60 €/1 000 l quand le quart supérieur produisait à 255 €/1 000 l… pour un prix de vente du lait à peu près similaire !
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Grâce à une rampe de chargement, Patrick Feuillet paille « avec un seul tracteur »
Le géant Lactalis marche sur des œufs
New Holland, McHale, Kubota, Kuhn… Les éleveurs font le plein de nouveautés au Sommet
Du fourrage 2024 au fourrage 2025 : les conseils pour réussir sa transition
Evaluer le stress thermique des vaches laitières par la composition du lait
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Comment préparer une vache à la césarienne
Retraite agricole : les réponses aux questions que vous vous posez
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine