L’autonomie alimentaire se définit à trois niveaux : l’autonomie en quantité de fourrage, l’autonomie énergétique = besoin en UFL, et l’autonomie protéique = besoin en MAT.
Une vache laitière consomme entre 5,5 et 6,5 tonnes de fourrage par an, c’est environ moitié moins pour une génisse. Ce besoin en fourrage est défini par le niveau de production et par la quantité de concentré consommé. Les vaches du Grand Ouest consomment beaucoup de fourrages et peu de concentrés (en moyenne, 6 t de fourrage et 1200 kg de concentré par vache, source : BCEL Ouest), comparativement à d’autres pays laitiers .
La première étape de l’autonomie alimentaire passe donc par la capacité à nourrir son troupeau en fourrage sans achat extérieur. Cette autonomie massique en quantité de fourrage, lorsqu’elle n’est pas atteinte, est la plus coûteuse à corriger. Une fois l’autonomie en volume assurée, il faut veiller à l’équilibre énergie/azote de la ration.
On va donc parler d’autonomie en énergie et d’autonomie en protéine. La part importante de maïs ensilage dans les rations permet des niveaux énergétiques relativement élevés (maïs = 0,92 UFL). En revanche, elle induit un déséquilibre en protéine qui est généralement corrigé par l’emploi de tourteaux de soja ou de colza. Cette utilisation de correcteur azoté représente au minimum la moitié du coût alimentaire sur des rations hivernales à base de maïs.
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