Le choix de travailler avec des matières premières doit permettre de gagner en coût. De plus, la qualité de l’aliment est garantie, avec une seule matière et non une composition. Les performances techniques sont similaires voire supérieures, et la ration est plus facile à caler car les valeurs alimentaires sont assez stables. En contrepartie, il est recommandé de disposer de capacités de stockages plus importantes afin de se faire livrer de gros volumes et éviter des coûts de transport superflus, ainsi que du matériel de reprise du stockage pour la distribution.
De plus, le suivi très régulier des cours est indispensable pour « flairer les bons coups » et réussir à obtenir des prix attractifs dans le contexte actuel, tels que les 380 €/t du Gaec Koidonner. Cette stratégie permet de revenir à des coûts alimentaires déjà vus par le passé, car les matières premières d’aujourd’hui ont des tarifs similaires aux aliments composés d’hier. En contexte plus favorable, le gain est supérieur. La MCA atteint 272 €/1 000 l, ou 7,01 €/VL/j dans cet exemple, avec du soja à 380 €/t. Avec du colza à 325 €/t, la quantité à distribuer augmente de 30 %, annihilant le gain potentiel. En d’autres contextes, lorsque le prix du colza n’atteint pas 70 % du prix du soja, la stratégie colza s’avère plus rentable, tout en maintenant des performances techniques similaires.
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