Avec la délégation et l’élevage du strict minimum de 28 % de renouvellement, l’élevage de toutes les génisses est la troisième stratégie de renouvellement rencontrée dans les exploitations. Cette pratique consiste à conserver toutes les femelles laitières nées sur la ferme. Le surplus d’élèves est vendu soit en génisses amouillantes, soit juste après le premier vêlage. Conserver toutes ses génisses a des avantages tels que la valorisation de parcelles uniquement pâturables, la possibilité d’assurer une sécurité du renouvellement et de pouvoir améliorer la génétique du troupeau par le tri des animaux, faire face à des augmentations de droit à produire, ou encore augmenter les produits financiers par la vente des animaux excédentaires.
Anticiper les ventes
Mais cette stratégie a aussi des contraintes, parfois non négligeables : l’augmentation de la charge de travail, la disponibilité des places en bâtiment, le blocage de trésorerie, la diminution des surfaces disponibles en cultures de vente au détriment des fourrages pour les élèves. Dans les exploitations ayant opté pour cette stratégie, le taux de renouvellement est plus élevé car le potentiel d’animaux à rentrer dans le troupeau VL est présent et les ventes prévues ne sont pas toujours réalisées. Cela peut engendrer un coût de renouvellement élevé (L’Éleveur laitier n° 276, novembre 2018). Il faut donc anticiper les ventes par un tri précoce des animaux.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?