Beaucoup d'éleveurs se débarrassent de leurs vaches de réforme sans les finir. Pourtant, nombre d'entre elles possèdent encore un potentiel d'engraissement et la filière est demandeuse.
SUR LES QUATRE MILLIONS DE VACHES LAITIÈRES FRANÇAISES, un quart est abattu tous les ans. Or, un nombre important d'entre elles arrive à l'abattoir sans être taries ou encore avec une très mauvaise conformation. Les abatteurs se plaignent de ces mauvaises qualités de carcasses, ou des écoulements de lait sur la chaîne d'abattage qui poseraient des problèmes sanitaires. Du côté des éleveurs aussi, il existe un réel intérêt économique à garder et à engraisser ces animaux de réforme. Les études techniques montrent qu'il est possible d'engraisser les animaux destinés à la réforme de plusieurs façons. Les essais menés, que ce soit avec des rations à base de maïs ou bien au pâturage, conduisent à l'obtention de GMQ compris entre 1 000 et 1 300 g/j, avec des durées d'engraissement proches de cent jours. Si l'on veut obtenir une rentabilité correcte, il faut se situer dans cette fourchette. Attention cependant car tous les animaux ne sont peut-être pas « bons » à engraisser. Il en est ainsi des vaches trop âgées, qui auraient des difficultés à reconstituer de la masse musculaire après plusieurs années de bons et loyaux services, ou d'autres avec un état sanitaire problématique. Il serait sans doute trop onéreux de vouloir remettre ces animaux en état et il faut donc savoir faire du tri !
Bien sûr, il y a du temps supplémentaire à passer, avec des animaux gardés plus longtemps sur l'exploitation, mais la simulation suivante vous permet de poser le cadre de la réflexion au niveau de votre exploitation et de vous guider dans vos choix. Pour les animaux qui disposent d'un potentiel d'engraissement correct, le jeu en vaut la chandelle.
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