Robot. Les deux principaux postes automatisables sont la traite et l’alimentation. Ces investissements élevés doivent être particulièrement réfléchis pour tout anticiper.
L’augmentation de la taille des troupeaux, le manque de main-d’œuvre et la pénibilité des tâches amènent à s’interroger sur l’automatisation. La traite et l’alimentation représentent près de 80 % du travail d’astreinte hivernal.
La traite robotisée. Pour un troupeau de 50 vaches, le différentiel entre le renouvellement de la salle de traite et la mise en place du robot est de 50 000 €. Sur le coût de production, les références Cogedis moyennes des quatre dernières années indiquent une différence de 28 €/1 000 l entre les systèmes avec ou sans robot. Les postes les plus onéreux sont le coût alimentaire, les frais de fonctionnement, de mécanisation et les amortissement du matériel. Les frais de personnel et charges sociales sont plus faibles en systèmes robotisés en raison d’une productivité du travail supérieure. Techniquement, les vaches en système robotisé produisent plus de lait par jour de vie mais avec plus de concentrés utilisés (références BCEL Ouest).
L’alimentation automatisée. Elle permet de gagner en souplesse de travail, d’augmenter la flexibilité de l’alimentation avec une gestion par lots, et d’alimenter plus précisément les animaux grâce à une ration fraîche toujours à disposition. Le gain de temps quotidien estimé est de 100 min pour 150 vaches et 20 min pour 60 vaches (source : Bisaglia, Pays-Bas, 2015). Des études ont démontré les mêmes tendances que les systèmes avec robot de traite. Ces systèmes ont globalement plus de productivité animale mais avec des coûts de concentrés et des charges de structure supérieurs.
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