Optimiser. Le coût de renouvellement varie de 10 à 40 €/1 000 litres et représente 7 % du total de production(1). Le maîtriser est indispensable pour un atelier lait rentable.
Il existe plusieurs stratégies de gestion du renouvellement : élever toutes les génisses, en élever le strict minimum, ou déléguer cet atelier. Différents postes de conduite du troupeau sont à analyser sur plusieurs années pour comprendre la composition de son coût de renouvellement.
Diminuer le taux de renouvellement en faisant vieillir les vaches et viser un taux de renouvellement de 25 % pour amortir le coût des génisses sur 4 lactations (36 €/1 000 l pour une vache qui produit 14 000 l au lieu de 16 € pour 31 000 l, c’est 20 €/1000 l d’écart). Le seuil de production de 13 litres produits par jour de vie est un objectif.
Minimiser le taux de réforme pour causes sanitaires (boiteries, qualité du lait...).
Maîtriser le coût alimentaire des génisses (pâturage, besoin de stock limité, coût de production des fourrages). Il existe des écarts importants de coûts alimentaires par génisse produite, de 230 € pour le quart inférieur à plus de 500 € pour le quart supérieur.
Diminuer l’âge au vêlage des génisses à 24-25 mois avec des croissances rapides en début de vie jusqu’à l’insémination. Une croissance non réalisée dans les six premiers mois ne peut pas être rattrapée alors que la croissance compensatrice fonctionne très bien après 6 mois.
Valoriser les génisses et les vaches excédentaires par la vente d’animaux d’élevage et mettre ainsi en valeur la génétique de son troupeau lorsque la demande existe (vaches en lait ou génisses amouillantes = 1 100 € et 1 500 € ; réforme boucherie = 750 €).
(1) Source Cogedis, premier trimestre 2018.
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