TARINE : UN MILLÉSIME DÉCEVANT

Dérik, quelques gages de solidité dans le pis Comme son père Peissons, Dérik imprime malheureusement des pis ayant une tendance au volume (118). Mais ils sont solidement attachés à l'arrière (114/119) et dotés d'un ligament puissant (119), rassurant pour ce géniteur à 1 106 kg en potentiel lait.
Dérik, quelques gages de solidité dans le pis Comme son père Peissons, Dérik imprime malheureusement des pis ayant une tendance au volume (118). Mais ils sont solidement attachés à l'arrière (114/119) et dotés d'un ligament puissant (119), rassurant pour ce géniteur à 1 106 kg en potentiel lait. (©)

LE DEUX DERNIÈRES ANNÉES AVAIENT ÉTÉ PARTICULIÈREMENT FASTES pour le schéma de sélection tarin, avec moult géniteurs plutôt laitiers mis en service au catalogue. Ce n'est pas vraiment le cas cette année. Sur les trois nouveaux, un seul sort du lot en potentiel lait : Dérik à 1 106 kg, le meilleur des fils de Peissons, sorti devant Carpentras en lice depuis l'an dernier (794 kg) et Coupet depuis 2013 (633 kg). Mais il est loin d'égaler Carpentras à 145 points d'Isu. Dérik pointe 18 points d'Isu derrière, pénalisé par son profil d'index fonctionnels : - 1,2 en santé mamelle et - 0,4 en fertilité génisses. Comme Coupet, il pèche aussi en TP (- 0,9). Côté morphologie, les deux fils de Peissons déjà connus font bien mieux que lui. Dérik ne rivalise avec eux que dans les bassins (111). Sa descendance est néanmoins plutôt grande (111), et normale dans ses mensurations (96 en largeur de poitrine, 103/101 en profondeurs). Il laisse des filles avec le même profil mamelle que son père. À savoir des pis avec du volume (118) mais solidement attachés à l'arrière (114/119) et sous-tendus par un ligament qui fait bien son travail (119)... Rassurant donc pour ce géniteur à niveau de potentiel laitier très affirmé. Veillez quand même à trouver à Dérik des supports capables d'encaisser son défaut encore plus marqué que Peissons (86) en aptitude bouchère. Elle est vraiment minimale (59). Vigilance également sur la tendance très marquée à laisser des bassins renversés (133), comme Peissons (138).

Un autre fils de ce dernier fait parti du millésime 2015, Duel à 121 points d'Isu, le moins laitier de tous à seulement 123 kg, mais le mieux orienté sur la protéine (0,5). Comme son père, Duel marque sur la matière grasse de façon évidente (3).

DUEL, LOIN DE CARPENTRAS EN MORPHOLOGIE MAIS DES FILLES PLUTÔT BIEN FAITES

Là encore, la morphologie n'est pas du même acabit qu'un Carpentras (118). Pour autant, à 109 en synthèse, Duel laisse une descendance plutôt bien faite (108), sans qualités très marquées, mais sans gros défauts non plus... si ce n'est l'inclinaison de bassin prononcée (117), marque de fabrique de tous les Peissons. Ses filles sont de taille (103) et de profondeurs (105/103) normales. On pourrait leur souhaiter plus de largeur de poitrine (94). Pour un Peissons, Duel ne s'en sort pas trop mal en aptitude viande (90). Sa descendance est aussi dotée de bonnes mamelles (109), avec seulement un zest de volume (109), mais avec des attaches arrière larges (112) et un sillon bien marqué (117). Rien à dire non plus des trayons (24).

DUGERA, UN NOUVEAU FILS D'ISARD CINQ ANS APRÈS

Avec Ubac, puis Uzbeck et Ussard, les éleveurs tarins avaient déjà pu travailler avec des fils d'Isard sortis en 2009 et 2010. Un quatrième entre en piste cinq ans après. Né d'un accouplement non programmé par le schéma mais intéressant par son support maternel assez laitier, une fille de Lamie, Dugera avait été retenu pour être mis en testage dans l'espoir de sortir un fils d'Isard au potentiel lait moins décevant que les premiers. Le résultat est plutôt probant avec un Dugera à 431 kg de lait et 120 points d'Isu. Il sera assez facile à placer du fait de son faible taux de parenté avec les tarines à inséminer (5,3 %). Mais il faudra lui trouver des vaches, pas des génisses (87 en facilité de naissance), avec des bassins non inclinés (74), assez larges aux trochanters (93) et sans ouverture de jarret panarde. Du côté mamelle (103), il y a de bons trayons (114) bien orientés (115) à espérer. Mais gare à l'équilibre (88) et à la hauteur d'attache arrière (67).

JEAN-MICHEL VOCORET

Dérik, quelques gages de solidité dans le pis Comme son père Peissons, Dérik imprime malheureusement des pis ayant une tendance au volume (118). Mais ils sont solidement attachés à l'arrière (114/119) et dotés d'un ligament puissant (119), rassurant pour ce géniteur à 1 106 kg en potentiel lait.

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
Philippe Bernhard à droite et Hervé Massot président et DG d'Alsace Lait

Alsace Lait a besoin de lait pour ses ambitions régionales

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