Haut niveau. Il y a dans l’offre montbéliarde de quoi satisfaire pas mal d’éleveurs. On y trouve notamment beaucoup de géniteurs associant potentiel lait et taux. Mais aussi en morphologie des niveaux Isu dans le haut du panier.
Les montbéliards auront encore l’embarras du choix pour inséminer avec 40 taureaux au catalogue Umotest et 59 à celui d’Eva Jura. Les premiers pointent en moyenne à 150 d’Isu, + 639 kg de lait, + 0,9/+ 0,87 en taux, les seconds à 137 d’Isu, + 490 kg, + 0,6/+ 0,2. Moyenne en morphologie : 115.
Les 64 pères à taureaux différents se révéleront précieux pour gérer au mieux la diversité génétique. En effet, sur la centaine de géniteurs proposés, ils ne sont que huit à moins de 6 % de parenté. Parmi eux, Liroud JB à 5,1, un Iroud JB/Tilleul JB, mais à 116 d’Isu. À 5,8 % de parenté, Pavel (Neutrino/Ingénio) sort 154 d’Isu. Ajoutez-y à 5,9 % Pinkfloyd (Nino JB/Homygod), à 147 d’Isu, et Poetik (Monbegon/Jokari), qui affiche 143 d’Isu.
Au filtre de nos critères du profil production, ils ne sont que huit élus à passer. Parmi les Umotest, Paladio (Noésis/Jérémiah) sort du lot à 155 d’Isu. À près de +900 kg de lait, il ne faillit pas dans les taux (+ 0,8/+ 0,3) comme la plupart à Umotest. Le duo aplombs (108) mamelle (112) est rassurant. Il passe sur génisses, autre point commun de nombre de ses congénères de l’entreprise de sélection (90,2 de moyenne en facilité de naissance). Gare, néanmoins, à sa valeur bouchère (94) et à sa largeur de poitrine (92).
Potentiel et taux associés
On retrouve à ses côtés un autre fils de la Jérémiah par Nirvanavr, Potemkine à 148 d’Isu. Il combine le potentiel (+ 942 kg), la solidité des membres (106) et du pis (116), du TP (+ 0,5) mais attention au TB (- 1,4). Appréciable aussi chez ces deux demi-frères, la santé mamelle (+ 1/+ 0,8). Pour être complet, sachez qu’Umotest sort un autre fils assez laitier de la Jérémiah par Ilax : Pikatchu à 146 d’Isu, +740 kg, des taux positifs (+ 0,7/+ 1,1) et un profil morphologie (114) sans trou.
Du côté d’Eva Jura, on retrouve sur Piéton JB (Mizuno/Urbaniste) à 154 d’Isu un profil alliant potentiel (+ 858 kg) et taux (+ 1,3 de TP/+ 1,1 de TB) avec beaucoup de solidité dans les membres (118). Ce duo lait taux est cette année la marque de fabrique de plusieurs autres jurassiens qui ratent de peu notre sélection. C’est le cas de Harpon JB à 139 d’Isu, son grand-père paternel, confirmé avec 1283 filles et toujours au catalogue. Il pointe à + 646 kg de lait, + 1,5/+ 2,5. Autre fils d’Harpon, Perdu JB (Morning/Harpon JB) sort à + 680 kg, + 1, 7/+1. C’est, à 156 d’Isu, le n° 1 de l’offre Eva Jura avec une morphologie très complète où seules l’aptitude bouchère (93), la largeur de poitrine (90) et la longueur de bassin (80) sont à surveiller. Autre exemple, Pirovac JB (Nitchi JB/Cargo) à 148 d’Isu, + 1,5 de TP +1,3 en TB. Il échoue aussi sur la ligne à cause de son +728 kg de lait. Dans un profil un peu moins laitier (+ 413 kg), Plérin JB, son plein-frère, offre aussi des taux très bien orientés (+ 1,6/+ 0,6).
Chez Eva Jura, un autre grand laitier exclu de notre sélection à cause de sa vitesse de traite (91) mérite d’être cité : Logaly JB (Guiluxe/Funky JB) à 141 d’Isu. Ses dernières filles l’ont fait progresser à + 912 kg (+ 0,8/- 2,2).
En morphologie, sept élus à plus de 150 d’Isu
Comme en 2020, le nombre d’élus de notre profil morphologie à plus de 150 d’Isu est assez fourni. On en compte sept. Ils n’étaient que cinq, un et trois en 2019, 2018 et 2017. Parmi eux, cinq Umotest dont les quatre premiers et deux Eva Jura.
Sur la seconde marche derrière Onemillion, n° 1 racial à 166 d’Isu, on trouve Pactole (Mistik/Jolimome) à 164 d’Isu. Outre ses taux (+ 1,5/+ 1,8) et un potentiel à + 562 kg, appréciez son 108 en corps et 107 en largeur de poitrine, 114 en membres. Les pis (113) offrent d’excellentes attaches (109/117/124). Le trio d’index fonctionnels (1,3/0,6/0,6) est du même acabit. Il passe aussi sans difficulté sur génisses (93 en facilité de naissance).
À 158 d’Isu, Pompilop (Naruto/Lonestar) montre le même profil production (+587 kg, +1,7/+2,7). Le duo aplombs-mamelle (116-118) est un cran au-dessus avec un 132 en hauteur d’attache arrière, mais vigilance sur la puissance dans l’avant-main (87). À 157 d’Isu, Pittsburgh (Nefkeu/Impec) sorti l’an dernier se démarque par son 125 en morphologie avec, derrière, tout ce que l’on rêve en corps (120), bassin (109), mamelle (123) et avec une aptitude viande qui ne fait pas défaut (103). Et il passe sur génisses (91).
Autre descendant de Nefkeu, Pavloff, à 146 d’Isu, marche dans les pas de Pittsburgh à 122 en synthèse, 116 en corps, 111 en bassin, 119 en mamelle et toujours en étant utilisable sur génisses (90).
À 155 d’Isu, Pancho (Jeremiah/Hallez) est aussi un incontournable avec son 122 en morphologie et un 127 en mamelle, reflet notamment de ses attaches de très haut niveau (129/118/122). Dans les Umotest, notez également Piaggio, un NoelCerneux à 150 d’Isu non retenu dans notre sélection à cause de son + 300 kg de lait. Son 131 en morphologie (n° 5 racial) et 137 en mamelle (n° 1 racial) en font un incontournable pour les amateurs de belles vaches.
Du côté d’Eva Jura, notez, à plus de 150 d’Isu, Raoul JB (Nirvanavr/Linao JB) à 120 en synthèse. Comme Linao JB (Harpon JB), il associe potentiel (+743 kg), TP (+1,3), une excellente valeur bouchère (108) et beaucoup d’éclatement dans l’avant-main (124 en largeur de poitrine). À 150 d’Isu, 115 en synthèse, Plerin JB se distingue, lui, comme son père Nitchi JB par la qualité de son attache avant (118) et sa hauteur d’attache arrière (129). Plusieurs cracks en morphologie made in Jura ne figurent pas dans notre sélection. À commencer par les champions de la race : Pavard JB (n° 1 à 135), Maximo JB (n° 2 à 135), Oyonnax JB (n° 4 à 132). Leurs niveaux laitiers insuffisants (- 358 kg, - 828 kg et + 295 kg) les excluent. Même sanction avec son + 233 kg pour Paquier JB à 123 en synthèse et n° 2 racial en mamelle (135). Idem pour Okaïdi JB à 124 en synthèse mais + 361 kg, Mauléon JB à 117 mais + 185 kg (et 79 en aptitude bouchère), Pifrou JB à 116 mais + 312 kg.
Parmi ces cracks un seul, à tout dire, passe notre filtre lait à + 400 kg, Jiteuf JB n° 3 racial à 134 en synthèse, toujours au catalogue cinq ans après sa sortie. Pour être complet sur ces jurassiens, notez au catalogue plusieurs individus intéressants pour ramener de la valeur bouchère. Ils sont cinq à plus de 110 avec dans l’ordre du top racial : Rustrel JB (121), Lacuzon JB (116), Panini JB (112), Prédire JB (111) et Oyonnax (110).
Pactole, champion des fonctionnels
Dans notre sélection élitiste sur les fonctionnels (STMA, repro, LGF), ils sont onze taureaux… Tous utilisables sur génisses. Avec 164 d’Isu, Pactole tient le haut du pavé, suivi de Perfect, à 156 d’Isu. Dans sa foulée, Polnareff, à 152 d’Isu, dénote (1,3/0,6/1,3). S’y ajoute son 127 en pis. Dans la même veine, Milton, à 151 d’Isu, réalise un sans-faute (1,3/1,3/1,3). Pesto JB, le premier jurassien de cette sélection, pointe à 149 d’Isu avec un trio d’index tout aussi remarquables (1,3/0,9/1,2). Nino JB, son père toujours au catalogue pour son 5,9 de parenté n’est pas en reste (1,1/1,6/0,8). Il y a aussi dans l’offre jurassienne quelques surdoués non retenus dans notre tri. Ainsi sur la santé mamelle, Rustrel JB (1,7), Roissia JB (1,6), Lacuzon JB (1,5). Sur la reproduction, Portorico (+1,5), chez Umotest, mérite une attention particulière.
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