Le Gnis prévoit la réussite des sursemis cette année. En effet, les prairies ont été grandement dégradées par les conditions météorologiques ce qui a causé la mortalité de certaines plantes. La végétation affaiblie va pouvoir laisser de la place pour l'implantation de nouvelles espèces semées.
Cette année, le manque d'eau et les longues périodes de canicule ont pénalisé les prairies. Outre la baisse de productivité, certaines plantes n'ont même pas résisté aux conditions exceptionnelles.
Le sursemis est, selon le Gnis, la méthode à privilégier cette année pour regarnir les prairies. « Fin août/début septembre est toujours la meilleure période pour effectuer un sursemis. En effet la végétation en place est moins compétitive et le sol est chaud. Le faible besoin en humidité pour la germination peut être assuré par les fortes rosées du matin. »
Réussir le sursemis par le travail du sol
La végétation de la pâture à sursemer doit être rase. Vous pouvez prévoir une coupe ou faire surpâturer des animaux. Il est conseillé de scarifier le sol avec un outil à disque et de déposer la semence à 1 cm de profondeur puis de rappuyer pour favoriser le contact terre/graines. Pour ce faire, vous pouvez passer un rouleau compartimenté ou laisser pâturer les animaux car le piétinement suffit. Enfin, Bruno Osson, technicien au Gnis, conseille de « surveiller la levée et les éventuelles attaques de limaces et s’assurer que l’ancienne végétation en place ne se développe pas trop et vienne étouffer les jeunes plantules issues du sursemis. C’est seulement une fois que ces jeunes plantes seront bien visibles que l’on pourra envisager un petit apport azoté. »
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