Le groupe Bel et les éleveurs de l’APBO ont communiqué le 7 décembre sur l’accord pour 2022, fixant à 406 €/1 000 litres en moyenne le prix du lait. Un prix qui tient compte du pâturage, de l’alimentation sans OGM et, à partir d’octobre, de l’approvisionnement 100 % européen.
« Pas si brillant », pour la FNPL, car en enlevant les primes « alimentation sans OGM », soit 21 €/ 1 000 litres, le bonus pour l’alimentation 100 % européenne (5 €/ 1 000 litres), et les primes de qualité, « on arrive à un prix de base 38/32 à 356 €/1 000 l », détaille le syndicat, pour qui « il manque au moins 30 €/1 000 l pour pouvoir parler d’un lait rémunérateur qui permet aux éleveurs d’envisager un salaire décent ».
« Nous ne pouvons pas non plus laisser les anciennes fromageries Bel se féliciter d’un accord qui augmente la rémunération des producteurs de 2,6 % quand les charges ont augmenté de 8 % ces derniers mois », dénonce également la FNPL, qui se demande par ailleurs si cette annonce ne permet pas à Bel de faire oublier ses engagements parallèles dans les alternatives végétales.
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