« L’installation de Julien, notre fils, et l’arrivée d’Étienne, un jeune salarié de 23 ans pressenti pour devenir associé du Gaec, chamboulent les habitudes et les rythmes des uns et des autres. C’est à la fois dérangeant et stimulant. Entre les générations, il faut ajuster les façons de faire et de travailler. Ainsi, pour le suivi de la reproduction, nous avons abandonné le vieux cahier au profit d’un tableur. Le planning rotatif a toutefois été conservé comme outil visuel de surveillance des chaleurs. Même s’ils sont bien formés (bac pro puis BTS ACSE en alternance), Julien et Étienne ont fait leur apprentissage dans d’autres exploitations. Un certain temps leur est nécessaire pour s’approprier la ferme, découvrir les parcelles, le parc de matériel et le fonctionnement de la Cuma. Pour faciliter cette phase d’intégration, nous avons choisi d’être accompagnés pendant un an par une personne extérieure(1). Ce facilitateur est en l’occurrence un agriculteur, lui-même associé d’un Gaec. Une fois par mois, il nous aide à « débroussailler » nos relations, à bâtir des processus de concertation et de décision pour que chacun trouve sa place. Sa présence dépassionne les choses et aide les jeunes à s’exprimer plus ouvertement. »
(1) En plus des deux jours de formation obligatoire dans l’Ain lors de l’intégration d’un nouvel associé en Gaec.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?