Tous les indicateurs sont au vert, qu’il s’agisse des volumes ou de la qualité du lait. Le point noir concerne le marché des génisses prêtes à vêler que j’ai la plus grande difficulté à vendre. Or, j’ai déjà un peu trop d’animaux dans le troupeau. Cela m’oblige à anticiper des réformes qui produisent encore entre 24 et 27 litres/jour après 15 mois de lactation, alors que mon intérêt serait de céder ces 4 ou 5 génisses. Je les conserve donc dans l’espoir de les vendre cet été. Côté cultures, le climat a permis de fertiliser de bonne heure les céréales et les surfaces en herbe. La portance a même permis de herser les prairies, dans des parcelles pourtant humides. La luzerne et les céréales ont déjà redémarré, je n’ai pas souvenir d’avoir vu un temps d’une telle douceur aussi tôt. Il faut maintenant espérer ne pas avoir à subir un gros coup de gel tardif.
« Je ne parviens pas à vendre mes génisses »
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