
Cow Cooling. De Laval propose un nouveau dispositif qui combine l’aspersion et la ventilation pour lutter contre le stress thermique.
Le stress thermique est un problème qui concerne à des degrés divers toutes les régions de France. Il a des conséquences sur les performances du troupeau à plusieurs niveaux : baisse de production laitière, hausse des comptages cellulaires, recul de la fertilité, de l’immunité et de l’ingestion. Chez les taries en fin de gestation, il peut également induire une baisse de production en lactation en raison d’un défaut de renouvellement du tissu mammaire, mais aussi avoir un impact sur les performances futures de la génisse à naître. Ce contexte oriente vers un mode de logement le plus ouvert possible. Dans les installations existantes, différentes options peuvent être mises en œuvre : ôter le bardage, installer une ventilation dynamique, un système d’aspersion ou de brumisation. « Cette dernière présente le risque d’augmenter l’humidité ambiante sous le bâtiment et semble davantage adaptée aux climats très secs », prévient Marie-Cécile Lanoe, chef de produit De Laval. Le constructeur propose un système mixte, Cow Cooling, combinant aspersion et ventilation. « C’est une solution permettant aux animaux d’évacuer la chaleur qu’ils dégagent grâce à l’évaporation de l’eau sur leur peau. »
Encourager la circulation des vaches en bâtiment
Sur le principe d’une douche à vaches, le Cow Cooling repose sur des buses d’aspersion disposées tout le long des cornadis. Parallèlement, les ventilateurs placés au-dessus du couloir d’alimentation assurent un débit d’air élevé (jusqu’à 3 mètres par seconde), nécessaire pour sécher les animaux. Le cycle de rafraîchissement prévoit 5 secondes d’aspersion + 30 secondes au minimum de ventilation. Il est déclenché par le passage d’une vache devant des capteurs à faisceaux lumineux, installés le long de la table d’alimentation, qui permettent de délimiter des zones d’aspersion indépendantes. Le tout est connecté à un boîtier de contrôle programmé pour s’activer lorsque les conditions météo l’exigent.
Ainsi, les vaches sont encouragées à se rendre au cornadis en vue de maintenir leur niveau d’ingestion. De la même manière, dans l’aire d’attente du robot de traite, l’installation de capteurs doit inciter les vaches à se rendre à la traite. « L’investissement dans le Cow Cooling nous a permis de maintenir la production à 26 litres de moyenne cet été. Les vaches halètent moins, ce qui a également un effet sur l’expression des chaleurs et la réussite à l’IA », observe Aurélien Jay. À la tête d’un troupeau d’une centaine de montbéliardes dans le Rhône, l’éleveur et ses deux associés ont investi environ 15 000 € pour une installation comprenant neuf ventilateurs sur la table d’alimentation et sept autres au-dessus de l’aire paillée. « C’est une option qui a permis de réduire quasiment par deux la consommation de paille pour la litière. »
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