Heureusement que j’ai contractualisé 10 ha de maïs irrigué avec mon voisin et que je lui ai loué son matériel pour irriguer moi-même 11 ha. Malgré la sécheresse, cela me garantit des silos de maïs ensilage pleins. J’y ai consacré plus d’une centaine d’heures de travail cet été mais je n’ai pas le stress de manquer de fourrage. Même en Normandie, la sécheresse fait désormais partie de notre quotidien d’éleveur. Je réfléchis à investir 30 000 € dans du matériel d’irrigation pour quatre parcelles de 5 ha. Une pompe prélèverait l’eau du puits destiné aux vaches pour alimenter un étang. Cela ne pénaliserait pas la ressource en eau car ici, les nappes phréatiques se rechargent vite l’hiver. Cette année, les vaches n’ont pas du tout pâturé en juillet et août. Elles ont reçu à l’auge de l’ensilage d’herbe et de seigle et des drèches de blé. Grâce aux orages d’août, elles retournent à la pâture avec un complément de maïs, ensilé début septembre. Il était temps ! Au train où allaient les choses, elles auraient consommé l’ensilage d’herbe prévu pour la ration hivernale. Elles se seraient retrouvées en maïs plat unique.
« Je réfléchis à investir dans l’irrigation »
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