S’organiser pour fabriquer son aliment à la ferme

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						Le traitement des céréales produites sur l’exploitation peut être effectué par un prestataire, afin de constituer un aliment adapté à la ration du troupeau.
							© Denis Lehé
Le traitement des céréales produites sur l’exploitation peut être effectué par un prestataire, afin de constituer un aliment adapté à la ration du troupeau. © Denis Lehé (©)

Valoriser ses cultures, garantir le non-OGM, économiser, compenser un mauvais potentiel en fourrage… Les motivations pour produire tout ou partie des aliments concentrés sont diverses. Ce gain d’autonomie suppose une organisation et une réflexion précise sur le choix des équipements, du stockage à la transformation.UN DOSSIER RÉALISÉ PAR DENIS LEHÉ

Les éleveurs laitiers sont souvent autosuffisants en fourrage, mais il est plus rare qu’ils soient autonomes quant à la production de leurs aliments concentrés. Avec ce dossier, nous sommes donc allés à la rencontre de quatre exploitations qui, pour des raisons variées, utilisent les grains qu’elles produisent pour nourrir leur troupeau laitier.

Tendre vers plus d’autonomie n’est pas nécessairement intéressant pour tout le monde, mais dans certaines filières, en bio comme en conventionnel, cette démarche prend de plus en plus de sens, tant d’un point de vue économique que sociétal. Cela suppose de remettre en question son organisation, avec parfois une adaptation de la ration et souvent des investissements en matériels. Il n’existe pas de formule universelle applicable pour toutes les exploitations mais au contraire une grande diversité de situations et de pistes à envisager.

Choisir un équipement individuel ou collectif

Les quantités et la nature des concentrés nécessaires pour alimenter le troupeau varient selon les parts de maïs ensilage et d’herbe de la ration de base. Le volume produit sur la ferme dépend des surfaces disponibles pour cultiver les céréales à paille, le maïs grain et les protéagineux. Enfin, selon ses objectifs et les bâtiments dont il dispose pour stocker la récolte et abriter du matériel de transformation, l’éleveur s’orientera plutôt vers un équipement individuel ou bien une solution collective via une prestation par Cuma ou entreprise. Dans tous les cas, la réflexion doit aussi intégrer les questions d’ergonomie, de confort d’utilisation et de sécurité pour les intervenants.

Denis Lehé
Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,1 €/kg net +0,05
Vaches, charolaises, R= France 6,94 €/kg net +0,02
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
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Herbe

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