La mutation est lancée

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Les nombreux intervenants qui conseillent les éleveurs se trouvent de plus en plus en concurrence. Les offres se multiplient, avec un risque de surenchère… et de surcoûts.

Entre le partenariat, la fusion, la diversification ou l’indépendance, les entreprises qui conseillent les éleveurs sont en train de se positionner. La concurrence s’installe et avec elle, le besoin de se démarquer pour être visible dans un environnement très encombré. Le conseil gratuit a vécu. Place à des offres payantes qui devront faire la preuve de leur pertinence. Les éleveurs changent, eux aussi, et leurs équipements leur donnent accès à une masse d’informations utilisables pour conduire leur élevage. Beaucoup ont désormais besoin de conseils plus pointus et plus ponctuels, quand d’autres estiment qu’ils peuvent gérer en toute autonomie. Cette mutation en est à ses débuts, mais de grandes lignes se dessinent déjà.

L’enjeu de la valeur ajoutée

Les entreprises de conseil en élevage (Ecel) forment des consultants pour élever leur niveau de compétences, tout en conservant des généralistes pour les éleveurs attachés au regard extérieur.

Elles mettent en place des outils qui facilitent le conseil à distance. Et elles investissent dans la valorisation des données pour imaginer des services de plus en plus sophistiqués. Les Ecel commencent aussi à réfléchir à la garantie d’un retour sur investissement du conseil. Certaines proposent d’intervenir avec des partenaires, dans le but d’aider les éleveurs à atteindre un objectif précis – augmenter l’EBE, par exemple. Deux pôles revendiquent la place de leader du conseil, Innoval et Seenergi. Mais nombreux sont ceux qui croient en leur avenir sans eux. En tout état de cause, en sortiront vainqueurs ceux qui sauront faire gagner de l’argent aux éleveurs.

La rédaction
Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
Thomas Pitrel dans sa prairie de ray-grass

« La prairie multi-espèce a étouffé le ray-grass sauvage »

Herbe
Philippe Bernhard à droite et Hervé Massot président et DG d'Alsace Lait

Alsace Lait a besoin de lait pour ses ambitions régionales

Alsace Lait

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