L’interprofession du comté a démarré 2021 soulagée. En effet, dans son avis du 31 décembre, le Conseil d’État a rejeté la requête d’une exploitation du Doubs, hier dans la filière comté, demandant l’annulation de l’arrêté du 8 septembre 2017.
Ce dernier, à la faveur d’une correction mineure du cahier des charges de l’AOP, publiée au Journal officiel de l’UE le 1er juin 2018, entérinait clairement l’interdiction du robot de traite.
Un conflit vieux de six ans
La précédente version se limitait à imposer une traite, matin et soir, à heures régulières… Ce qui, de fait, n’interdisait que la traite en libre-service, pas le robot, à condition d’investir dans deux stalles pour traire 40 laitières. Une des exploitations s’était engouffrée dans la faille, et était entrée en conflit ouvert avec sa coopérative à comté en 2014… Puis avec l’interprofession, allant, fin 2017, jusqu’à cette requête d’appel auprès du Conseil d’État.
Jean-Michel Vocoret
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?