Les vannes de la contractualisation ne sont pas ouvertes à tous les éleveurs

Sondage sur Web-agri.fr  en mars 2015. (©Tnm)
Sondage sur Web-agri.fr  en mars 2015. (©Tnm)

L’après-quotas ne rime pas forcément avec augmentation de la production pour tous ceux qui le souhaitent. Près de 40 % des éleveurs estiment que leur collecteur ne pourrait pas augmenter le volume contractualisé.

Si vous demandiez à votre laiterie de produire davantage, vous l’accorderait-elle ? La réponse est sans appel : tous les éleveurs ne sont pas logés à la même enseigne, comme l’atteste ce sondage en ligne sur Web-agri, auquel 481 personnes ont répondu.

Si 46 % des éleveurs pensent pouvoir demander des volumes de lait supplémentaires à leur collecteur, ce n’est pas le cas pour 40 % d'entre eux. En effet, en France, le marché est mature et les cessations d’activité laitière ne permettent pas à tous ceux qui le souhaitent d’augmenter leur production. L’heure du libre-échange et de la mondialisation ne se traduit pas de la même façon dans toutes les laiteries. Selon les types de produits laitiers, les régions et leur densité laitière, bon nombre de laiteries restent limitées par leurs capacités de transformation ou leur manque de débouchés.

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Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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