« Je ne vais pas entraîner le secteur laitier français , ou aucun autre, dans une crise en parlant de baisse des prix. Les prix du lait en Europe sont les mêmes qu'il y a deux ans. S'il y a des problèmes au final, nous les gérerons mais il n'y a aucun problème pour l'instant », a expliqué à l'AFP Phil Hogan lors de sa visite au Salon de l'agriculture à Paris.
Si jamais une crise devait se produire, « il y aura des mécanismes de marché » pour y faire face, a-t-il assuré.
« Nous allons continuer d'ouvrir de nouvelles opportunités de marché (pour le lait européen, Ndlr) lors de mes visites aux pays tiers », extérieurs à l'Union européenne, a promis M. Hogan.
Le système de quotas laitiers mis en place en 1984 pour gérer les excédents de l'après-guerre prendra fin le 31 mars, laissant les États-membres libres de produire autant qu'ils le veulent. Beaucoup de producteurs français redoutent une baisse des prix.
Les grands producteurs laitiers d'Europe du Nord, Allemagne et Pays-Bas, comptent augmenter leur production d'au moins 20 % afin de satisfaire la demande croissante des pays émergents en produits laitiers, Chine en tête.
Le commissaire a par ailleurs annoncé un échelonnement du paiement des pénalités dues par les États-membres ayant dépassé leurs quotas de production (Allemagne, Irlande, Pays-Bas notamment).
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