Plus de 110 exposants ont investi les lieux pour faire le bonheur des chineurs et des badauds. En marge de la brocante organisée par l'Aesc, de nombreux commerçants ont pris place pour proposer leurs produits, tout comme le rucher du Val d'Aubois dont le stand a une nouvelle fois été très fréquenté.
Le concours bovin en point d’orgue
La réussite de cette édition 2015 ne fait pas de doute. D'ailleurs, les officiels présents à la visite de samedi soir n'ont pas manqué d'apprécier l'organisation. Bernard Maurice, président du comité d'organisation des foires concours a accueilli de nombreuses personnes pour cette visite, dont les élus locaux.
Cette année, le volume de la présentation était étriqué avec seulement 70 animaux, venus d'une vingtaine d'exploitations régionales, dont les élevages Liger de Sancoins (prix de championnat mâle) et Lamouroux d'Augy-sur-Aubois (prix de championnat femelle). Les raisons de cette baisse sont liées à la réduction progressive du nombre d'exploitations.
Parées de leurs plus beaux atouts, les championnes ont pu se présenter aux jurys de ce concours national des bovins de boucherie soutenu par la Fncab. Si Marc Floquet a découvert le concours cette année, Bruno Ducerf, Emmanuel Denis et Jean-François Jeanneret le connaissent bien : « C'est un bon concours de viande pour la saison. En trois ans, on a vu le niveau monter tous les ans. Cette année, il y a une meilleure finition malgré le temps que l'on a eu ! » Essentiellement composée de Charolais, cette manifestation accueille également quelques Blondes d’Aquitaine et du Blanc Bleu Belge.
Une grande fierté pour les éleveurs locaux
Un constat qui donne encore plus d'importance au palmarès de cette édition, et satisfait les organisateurs. En mâle, le local Lionel Liger était fou de joie de décrocher un prix d'honneur culard et un prix de championnat. Une première pour l'éleveur sancoinnais qui a présenté six bêtes au concours et qui décroche ce prix pour la première fois. De quoi ravir son fils France, fier de son papa.
En femelle, Thierry Lamouroux a une nouvelle fois fait le plein, remportant notamment le prix de championnat, lui qui avait déplacé neuf bêtes. Et la concurrence était rude, notamment avec l'élevage de Jean Simon qui n'est pas tous les ans aux Grivelles mais fréquente le marché du mercredi régulièrement. Celui-ci, avec son successeur Alexandre, a tout de même décroché la bagatelle de cinq prix d'honneur, un 2e prix de championnat et le premier prix d'ensemble.
Une bonne vente
La qualité de cette édition 2015 reste relevée malgré le repli des volumes. La vente est quasi complète (90 %), avec des tarifs qui restent très convenables que ce soit pour les éleveurs ou les acheteurs avec une fourchette allant de 5 € à 8 €. Ces prix sont convenables grâce à la participation de nombreux artisans bouchers régionaux. Selon un des vendeurs, « c’est le boucher que je sers toute l’année qui a acheté ma génisse, avec une plaque de concours, il me donne une plus-value d’un euro, mais cela lui permettra d’afficher la plaque dans sa boutique ». Ces tarifs sont convenables dans les grandes championnes, mais les animaux un peu juste en qualité devront retourner dans les fermes pour parfaire leur finition.
Aucun doute que l'objectif de promouvoir la viande charolaise a été totalement rempli. Plusieurs centaines de repas ont été servis et le stand de dégustation animé par des professionnels (avec le soutien d'Interbev) a attiré les gourmands. Un week-end de fête avant la rentrée.
Ensilage 2025 : Combien vaut un hectare de maïs sur pied ?
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026