Selon Germain Milet, chef de projet conjoncture économique sur le marché de la viande bovine pour l’Idele-Institut de l’élevage, le marché du broutard devrait profiter d’une « bonne hausse saisonnière ».
Quelles sont les perspectives sur le marché du broutard pour l’année 2017 ? Germain Milet, chef de projet conjoncture économique sur le marché de la viande bovine pour l’Idele-Institut de l’élevage, y répond. Selon lui, « les disponibilités en broutards en 2017 seront plutôt en baisse par rapport à 2016 ». Les facteurs du marché italien devraient rester identiques et le marché turc, fermé à la majeure partie de la production française à cause de la FCO, restera ouvert aux concurrents européens. « On peut s’attendre à une bonne hausse saisonnière sur le marché du broutards pour le premier semestre 2017 », résume le spécialiste.
Avec des disponibilités beaucoup plus élevées sur les mois d’automne, les économistes s’attendaient à un marché beaucoup moins fluide que ce qu’il n’a été à la fin de 2016. La filière bovine française a enregistré de « très belles performances à l’export », notamment sur le marché italien. En cumul de janvier à novembre 2016, la France avait envoyé 11,1 % en plus de têtes vers l’Italie par rapport à la même période 2015. « Les Espagnols restent très dynamiques sur les pays tiers. C’est autant d’animaux qui ne concurrencent pas la production française sur le marché italien », explique Germain Milet. L’aide – de 150 € par tête – à la commercialisation de jeunes bovins annoncée en novembre 2016, et reconduite pour les mois de mars et avril 2017, a aussi contribué au dynamisme du marché vers l’Italie.
Retrouvez la vidéo de conjoncture de l'Idele-Institut de l'élevage
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