Les services du représentant américain au commerce (USTR) ont publié mercredi un inventaire des importations européennes qui doivent être frappées, dès le 18 octobre, de droits de douane supplémentaires allant de 10 à 25 %, dont des fromages français, plutôt à pâte dure. « Ce sont les PME qui vont en subir les premières conséquences », a indiqué la présidente de l'association Fromage de Terroirs, Véronique Richez-Lerouge, au micro de RTL. « Les PME françaises et notamment dans le secteur des AOP (Appellation d'origine protégée, NDLR) avaient depuis quelques années une stratégie vers les États-Unis. Elles fabriquent en version pasteurisées des fromages », a-t-elle expliqué en citant en exemples des fromages Chaource, Epoisse et Ossau-Iraty.
« Les multinationales, elles, se sont organisées différemment sur le segment industriel. Par exemple, Lactalis a des usines aux États-Unis et fabrique aux États-Unis », rappelle-t-elle, en ajoutant que « ce sont toujours les mêmes qui trinquent ». « Nous sommes dans une guerre commerciale et je pense qu'à un moment donné il faut aussi que nous on taxe les produits américains ou les matières premières. Pourquoi pas le Coca Cola ? », s'est exclamée Véronique Richez-Lerouge. « Allons sur des produits emblématiques américains ! À chaque fois ce sont les terroirs et les vins qui sont touchés, alors allons-y puisque eux leurs terroirs c'est Coca, c'est McDo ! », a-t-elle ajouté. En France, le Coca-Cola est fabriqué par CCEP, un embouteilleur indépendant dont le groupe américain ne détient que 18 %. L'embouteilleur produit 90 % des boissons consommées en France dans ses cinq usines françaises, situées à Toulouse, Marseille, Grigny (Essonne), Clamart (Hauts-de-Seine) et Dunkerque (Nord), qui emploient près de 2 600 personnes.
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