Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Impactée comme beaucoup par la crise du lait de 2009, la famille L'Homel a pris un virage à 90 degrés en se tournant vers la transformation et la vente directe. Grâce à cet atelier, les éleveurs s'en sortent désormais financièrement.
Cliquez sur l'image pour lancer la vidéo
Alexis parcourt la France à vélo depuis septembre 2018 pour rencontrer les différents acteurs du milieu agricole. Son objectif : « partager avec vous mes rencontres pour vous permettre de comprendre l'agriculture d'aujourd'hui et d'imaginer ensemble celle de demain ! ». Il poursuit actuellement son tour de l'agriculture française (TAF) dans l'Aude et nous fait découvrir via sa chaine Youtube une exploitation qui a développé la transformation et la vente directe.
Stéphane L'Homel, est installé sur l'exploitation familiale depuis 2000. En 2009, la crise du lait a eu raison de sa production : « On s'est rendu compte qu'on était voué à l'échec. En effet, on a d'abord eu la fièvre catarrhale, puis une mise aux normes à faire et un prix du lait qui était au plus bas alors qu'il nous fallait un lait à 45 centimes pour couvrir nos coûts de production. »
« Au lieu de jeter le lait, comme ce qui avait été décidé à cette période, on a décidé d'aller le distribuer dans les villes aux alentours. Finalement, cela a plu aux gens. C'est ce qui nous a décidé de se lancer dans la vente directe. » Après la vente de lait cru, les éleveurs se sont tournés vers la fabrication de yaourts. Timothée, le fils de Stéphane, s'est d'ailleurs installé via ce projet : « On a désormais une gamme de yaourts natures, à la vanille et aux fruits mais notre produit phare reste le lait cru. Au total, on a plus de 55 produits différents. »
Les produits sont écoulés sur les marchés : Christèle, la femme de Stéphane, parcourt les routes du département et assure trois marchés chaque semaine. La ferme livre aussi du lait cru à une industrie de transformation haut de gamme pour de la fabrication de glaces. En prenant ce tournant, les éleveurs sont parvenus à remonter la pente. Ils ont d'ailleurs pu construire un nouveau bâtiment pour les génisses et vaches taries.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026