Vu dans la lettre Idele Chine n°15 : les éleveurs chinois développent des méthodes de vente directe inventives pour tenter d’échapper à la crise. Après les bars à lait frais, système liant des fermes périurbaines et des magasins en ville, certains ont décidé de vendre directement leur lait dans la rue.
L’Institut de l’élevagerapporte qu’ainsi, dans de nombreuses grandes agglomérations, comme Xian, Harbin, Shijiazhuang, mais également au sein de villes moyennes de plusieurs provinces, des éleveurs amènent leurs vaches, les traient dans la rue à la vue des passants et vendent leur lait aux urbains. Les files d’attente sont parfois longues et certains clients parcourent plusieurs kilomètres pour se procurer ce lait.
Ce phénomène porte même un nom qui se traduit littéralement par "amener la vache, vendre le lait". Bien que marginale, cette pratique révèle les frustrations grandissantes d’un bout à l’autre de la filière. Les éleveurs souvent contraints de vendre leur lait aux entreprises de transformation à des prix qui ne cessent de baisser, réussissent par ce biais à obtenir un prix plus élevé. Les consommateurs se sentent rassurés par une traite réalisée sous leurs yeux, gage selon eux d’un produit frais et sans ajout d’élément extérieur, le scandale de la mélamine étant encore présent dans tous les esprits.
Cette vente directe est cependant illégale, les éleveurs ne possédant pas de licences de commercialisation. En outre, elle peut se révéler dangereuse, le lait trait ne faisant l’objet d’aucune analyse microbiologique.
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