Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a annoncé dimanche qu'il allait lancer une mission parlementaire sur les abandons d'animaux de compagnie et que la castration à vif des porcelets « sera interdite » à la fin 2021.
« Il est absolument scandaleux d'abandonner plus de 100 000 animaux de compagnie par an, chiens ou chats, dont une grande partie est euthanasiée, et dont l'autre heureusement est accueillie par des bénévoles », a dit Didier Guillaume, interrogé au Grand Jury RTL-Le Figaro-TF1/LCI.
La mission devra dire « quelle est la situation exactement aujourd'hui ». « Il faut des chiffres, quelque chose qui soit non discutable (...) et expliquer aux Françaises et aux Français qu'il y a des règles », a-t-il dit. Elle sera lancée « dans les jours qui viennent » et rendra un rapport dans les six mois.
Le ministre de l'Agriculture est responsable de la partie élevage et des animaux de compagnie, tandis que les animaux de cirque et de zoo relèvent de l'Environnement. « Il y a des pratiques qu'il faut faire évoluer. Les choses doivent prendre un peu de temps, ce n'est pas du jour au lendemain, mais il y a deux ou trois sujets sur lesquels le gouvernement est déterminé », a souligné Didier Guillaume, qui en a parlé avec « l'ensemble des professionnels » et avec « les associations » pour le bien-être animal.
Castration à vif des porcelets bientôt interdite
« La castration des porcelets à vif sera interdite à la fin de l'année 2021 », a-t-il annoncé. « On verra la décision qui sera prise » sur la manière dont il faudra castrer, « mais fin d'année 2021, on arrêtera la castration des porcelets à vif, il faudra faire autre chose, il faudra une anesthésie », a-t-il poursuivi.
M. Guillaume avait déjà indiqué fin octobre que le broyage des poussins, « qui aujourd'hui n'est plus supportable », devrait être interdit fin 2021. « Si on le fait tout de suite, qu'est ce qui se passe ? Il n'y a plus d'œufs », avait-il ajouté au micro de France Inter, en réponse à une question sur la pression des associations pour obtenir des mesures immédiates sur le bien-être animal.
Cette décision a été prise en concertation avec l'Allemagne, a rappelé le ministre. Il a indiqué dimanche qu'il y aurait en début d'année 2020 une réunion avec les filières française et allemande concernées ainsi que des chercheurs français et allemands pour « aller plus vite ».
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026