Dans le centre de la Bretagne, l’entreprise Rural Service Hamon Agriculture propose tous les travaux, du semis à la récolte de betteraves. Des prestations sur lesquelles l’ETA cherche aussi à apporter des conseils à ses clients.
«Les éleveurs qui nourrissent leurs vaches laitières avec des betteraves fourragères nous parlent de gain de productivité de 30 à 50 € pour 1 000 litres de lait, affirme Jean-Marc Chauviré, de l’ETA Rural Service, à Malguénac (Morbihan). J’ai proposé des prestations de récolte dès 1992 et depuis, les surfaces ont augmenté régulièrement. Notre secteur s’étend dans un rayon de 50 km. C’est pourquoi nous avons opté pour une automotrice intégrale. Nous intervenons aussi en semis et en désherbage chimique. »
En 2017, l’entreprise a été rachetée par l’ETA Hamon, basée à Guer, dans l’est du département, ainsi qu’à Iffendic (Ille-et-Vilaine). Cette dernière propose également des prestations sur tout le secteur, ce qui a justifié l’achat d’une seconde arracheuse.
Interrangs de 50 cm pour combiner herse de 3 m et semoir six rangs
Tout le matériel est réglé à 50 cm d’inter-rangs. « Cet intervalle nous permet de combiner le semoir six rangs avec une herse rotative de 3 mètres, précise Jérôme Lépinay, salarié de l’ETA. Nous avons deux ensembles équipés ainsi. Le combiné a plusieurs avantages car nous ne sommes pas dépendants de la qualité de préparation du sol. Le chauffeur adapte ses réglages pour assurer une bonne implantation à 2,5 cm de profondeur. Ensuite, nous gagnons du temps et intervenons même sur de courtes fenêtres météorologiques. Un autre point intéressant : sans décalage entre la préparation et le semis, la graine profite de l’humidité du sol. Elle germe rapidement et ne prend pas de retard vis-à-vis des mauvaises herbes. Nous avons moins de pertes et assurons une levée homogène avec seulement 100 000 à 105 000 graines par hectare.» Le semoir est équipé d’une coupure rang par rang et d’une trémie pour l’apport d’engrais localisé.
Les deux arracheuses sont des intégrales achetées d’occasion. L’effeuilleuse comprend deux rotors : le premier supporte des cuillères métalliques qui broient la végétation, le second possède des fléaux en caoutchouc. Pour l’arrachage, tout l’enjeu est de faire remonter le moins de terre possible et d’ajuster au mieux les réglages des éléments déterreurs, souligne l’ETA. La trémie a une capacité de 17 m3 permettant de dégager la fourrière et d’ouvrir un passage dans la parcelle. Comparée à une automotrice classique, l’intégrale requiert désormais une benne de moins. Les arrachages s’étalent de septembre à Noël, avec un à trois passages chez chaque client.
Les variétés plus riches en sucres et en MS sont de plus en plus prisées
« Nous participons chaque année à des essais avec des semenciers, ajoute Jean-Marc Chauviré. Mes clients optent de plus en plus pour des variétés de type sucrières/fourragères, plus riches en sucre et en matière sèche. Leur petite taille les rend moins fragiles, ce qui facilite la récolte et la conservation. Pour 2018, l’entreprise vient d’investir dans une bineuse. Nous avons aujourd’hui une expertise globale sur cette culture, c’est ce qui fait notre point fort. »
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