•Le volet sanitaire : nous avons peu de recul en France sur les aires compostées-malaxées. Aux Pays-Bas, le taux de renouvellement du troupeau serait divisé par deux par rapport à un bâtiment à logettes sur lisier. Nous savons déjà que les aires paillées provoquent moins de boiteries. Mais qu’en est-il de la qualité du lait et des infections mammaires ?
•Le volet environnemental : l’hypothèse est qu’il y aurait moins d’émissions d’ammoniac, mais peut-être plus de protoxyde d’azote (puissant gaz à effet de serre) du fait d’une surface de bâtiment plus importante et du malaxage. Tout cela reste à étudier.
• Le volet bien-être : sans conteste, il devrait être positif, comparé à un bâtiment à logettes.
• Le volet travail : une aire de couchage compostée est moins chronophage qu’une aire paillée (moins de curage et de recharge) et a fortiori qu’un couchage avec logettes.
• Le volet conduite : la fréquence des curages et du rajout du matériau, le type de litière le plus adapté et la façon de le malaxer, l’optimisation de la dimension de l’aire de couchage et de la ventilation du bâtiment, l’accès à l’aire de couchage, etc. : une multitude de paramètres reste à valider. L’expérience des pionniers sera précieuse.
Ces sujets sont discutés dans le cadre d’un projet européen Eurodairy avec des échanges sur les expériences de différents pays. Vous pouvez consulter des documents (en français ou en anglais) sur ces sites : http://eurodairy.eu/eurodairy-s http://idele.fr
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