Les discussions avec la Commission européenne sur la directive nitrates se sont bien terminées. Les éleveurs laitiers poussent tous un « ouf ! ». La dérogation est renouvelée pour deux ans. En revanche, ils sont en colère, y compris moi, contre les quelques producteurs qui ont fraudé pour contourner le plan de réduction des phosphates. Au début de l’affaire, la presse nationale affirmait qu’un tiers des éleveurs laitiers avaient fraudé. Cela n’avait aucun sens. Cette façon de traiter le sujet est typique de la presse grand public néerlandaise. Elle présente toujours notre mode de production de façon négative. Que ce soit pour le bien-être animal, la biodiversité, la qualité de l’alimentation ou la réduction de l’empreinte carbone, nous sommes traités comme des criminels. C’est très blessant alors que les éleveurs, qu’ils soient néerlandais ou autres, aiment produire un lait de qualité dans un bel environnement. Et bien sûr, à condition de gagner correctement sa vie. Les médias devraient plutôt en faire des reportages. Le printemps ensoleillé donne une nouvelle énergie aux éleveurs. La nature change beaucoup à cette période de l’année. Cela me ravit. »
« La presse est toujours critique envers les éleveurs »
Article réservé aux abonnés.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?