L’élevage, une passion commune

Constituée fin 2017, l’association a pour objectif de donner les bases et les opportunités à des jeunes pour présenter des animaux dans des concours. Le principe est simple : ceux qui sont déjà allés sur les rings aident et soutiennent les novices. « Nous les formons et nous les accompagnons, précise Justine Aubry, la dynamique présidente de J’élève en Côte-d’Or. Savoir que l’on est là et que l’on a connu les mêmes moments qu’eux, ça les rassure. » Certains adhérents, tels que Laurette ou Maxime, ont suivi des formations de meneurs et de clippeurs, ou ont fait l’école d’Eurogénétique. Justine et Laurette ont vécu l’expérience du Concours général de Paris avec Daphnée, championne simmental 2018. « Même si nous ne sommes pas des spécialistes, nous souhaitons apporter et partager nos compétences. »

Par ailleurs, la petite association propose son aide aux éleveurs qui n’ont pas le temps de préparer et d’accompagner leurs animaux dans les concours. Alexis, Vincent et Justine ont ainsi emmené onze génisses au Show Open, à Dole (Jura), fin octobre dernier. « Les éleveurs nous ont fait confiance. Ils ne sont venus que pour la présentation. » Maxime avait dressé une génisse brune chez une agricultrice avant de la présenter sur le ring.

Toutes les races

L’association est soutenue par les syndicats de races du département (montbéliarde, brune, simmental et prim’holstein), ce qui aide à couvrir les frais de déplacement et à renouveler le matériel. Le 4 juin, lors des Journées châtillonnaises et de l’interrégional de la brune, le concours des jeunes ­présentateurs a été ouvert à toutes les races à la demande de l’association.

Les jeunes sont aussi présents dans certaines manifestations agricoles, comme La Ferme Côte-d’Or. « En 2017, nous avons gardé les animaux la nuit, précise Justine. Nous tenons à participer aux actions de vulgarisation de nos pratiques agricoles. » En janvier, quatre adhérents sont allés à Swiss Expo à Lausanne, la Mecque du clippage.

Chacune de ces actions contribue à créer du lien entre les adhérents, à échanger et à ne pas se sentir seuls. « Nous ne sommes pas beaucoup de jeunes dans chacune des races », notent les membres de l’association. D’où l’intérêt de se regrouper pour mutualiser les compétences et créer une dynamique au sein de l’élevage départemental.

Le Facebook de l’association relaie les initiatives et annonce les rendez-vous de J’élève en Côte-d’Or.