Outre les incertitudes sur le prix du lait, les jeunes repreneurs hollandais doivent faire face à une augmentation du prix du foncier et aux exigences nouvelles environnementales et sociétales. Parallèlement aux quotas phosphate, des demandes de la part des metteurs en marché se font jour. La chaîne de distribution Albert Heijn a ainsi rédigé un cahier des charges incluant un pâturage proche de la ferme, un renouvellement géré sur l’exploitation et non acheté en Allemagne, une limitation de la production laitière à 18 000 kg/ha. En compensation, un bonus de 0,03 €/litre est proposé. En augmentant le nombre d’hectares nécessaires pour produire le lait de l’exploitation, ces évolutions accroissent la concurrence sur le foncier.
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?