La mutualisation de la distribution répond à des objectifs techniques, économiques et d’organisation. Une enquête conduite par les CER de Mayenne et de la Sarthe a montré que les éleveurs qui y ont recours cherchent avant tout à gagner du temps et à s’assurer que les animaux seront nourris quoi qu’il arrive. Mais pour être compétitive, cette délégation doit intéresser un groupe d’éleveurs situés dans une aire géographique limitée. On retient le chiffre de 100 000 litres de lait par kilomètre de tournée.
Des aménagements peuvent être nécessaires pour faciliter la circulation de la machine et éviter que le chauffeur ne doive descendre du tracteur. Il faut aussi accepter les horaires de passages de la machine et son absence le dimanche. Cette organisation permet de distribuer des rations complexes en quantité maîtrisée et avec une bonne homogénéité. Elle débouche souvent sur une amélioration des performances techniques et elle favorise les échanges grâce au groupe. Pour un investissement de 120 000 à 145 000 €, le coût moyen de la distribution s’élève à 18 €/1 000 l main-d’œuvre incluse et varie de 10 à 20 €.
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