À la Cuma des Tertres, en Bretagne, les adhérents disposent de plusieurs équipements pour travailler en hauteur dans de bonnes conditions.
Pour changer une tôle ou couper une branche, bon nombre d’agriculteurs reconnaissent avoir pris des risques inconsidérés. C’est ce qui a motivé la Cuma des Tertres, dans les Côtes-d’Armor, à proposer du matériel adapté. « Nous avons plusieurs équipements pour travailler en hauteur dans de bonnes conditions, explique Antoine Ollivier, un adhérent éleveur laitier à Plénée-Jugon. Comme beaucoup de mes collègues, j’utilise régulièrement le kit Sécuriplac acheté par la Cuma en 2006. Il s’agit de cinq plaques d’aluminium mesurant trois mètres de longueur, qui servent à former un chemin sur les toits en fibrociment. Quand une tôle doit être changée, c’est vraiment très pratique. Chaque plaque se fixe sur les boulons de la toiture. Elles sont légères et possèdent des crampons antidérapants. Nous avons cinq plaques au total pour intervenir dans toutes les situations sans être obligés de les déplacer. »
« La passerelle est accessible à tous »
Au bâtiment de la Cuma, construit en 2008, une passerelle fixe est installée sur la plateforme de lavage. « Cela fait partie des équipements subventionnés par la MSA, précise Claude Rouault, le président de la Cuma. La passerelle sert au salarié quand il lave le matériel, mais elle est également accessible à tous les adhérents qui le souhaitent. Une option plus sécurisante qu’une intervention en haut d’un escabeau. Notre volonté est de proposer des solutions pour limiter les risques. »
« La nacelle attire de nouveaux adhérents »
En 2015, la Cuma a racheté pour 24 000 €, un tracteur d’occasion équipé d’une nacelle. La portée est de 16 m et une personne peut travailler seule en la pilotant depuis le panier. Mais il est tout de même recommandé de ne pas oublier de prendre son téléphone portable avec soi, car il arrive qu’elle reste bloquée en position de sécurité lorsque l’utilisateur se déporte trop loin. « Cette nacelle est utilisée pour l’entretien des haies, des bardages, des toits ou des silos d’aliments, ajoute Antoine Ollivier. Tous ceux qui avaient fabriqué leur nacelle avec une caisse ou un fût posé au bout de leur chargeur utilisent désormais celle de la Cuma. Certains agriculteurs sont devenus adhérents juste pour cela. » Tous les adhérents de la Cuma reconnaissent qu’ils travaillent désormais en sécurité et qu’ils interviennent là où ils n’auraient jamais osé auparavant.
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