Enquête autour des maladies du péripartum

© SÉBASTIEN CHAMPION
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D'après une enquête de l'entreprise de santé animale Elanco, les éleveurs sous-estimeraient l'impact économique des maladies du péripartum.

AVEC LA VOLONTÉ AFFICHÉE DE « RÉPONDRE AUX BESOINS DES ÉLEVEURS », Elanco, entreprise de santé animale, a mené, en novembre dernier, une enquête auprès de 500 éleveurs laitiers français au sujet des maladies encadrant le vêlage : mammites, métrites, cétoses, déplacement de caillette... Il en ressort que, selon les éleveurs, la gestion de ces maladies aurait un effet plus émotionnel que financier. Ainsi, une bonne lactation est d'abord une lactation sans complication pour 60 % des éleveurs et ensuite un volume de lait correct pour 29 %. Elle procure pour 40 % des éleveurs de la satisfaction, 30 % du bonheur, 14 % le sentiment d'un travail bien fait et pour seulement 2 % de la rentabilité. Cela se reflète également dans l'amélioration prioritaire souhaitée par les éleveurs : elle doit apporter pour 47 % des sondés de la sérénité d'esprit et du confort de travail, contre 44 % un gain financier.

Les pertes financières occasionnées par les maladies du péripartum sont estimées à moins de 5 000 € par an pour 76 % des éleveurs enquêtés (avec une taille moyenne d'élevage de 86 vaches). D'après Elanco, ce chiffre serait largement sous-estimé dans beaucoup de cas. « Les coûts indirects sont souvent oubliés, déclare Christian Engel, vétérinaire responsable technique de la filière lait pour Elanco. Or, ils représentent 70 % de l'impact financier des maladies du péripartum », estime-t-il.

Le ressenti des éleveurs a également été étudié. Sans surprise, les mammites et les cétoses sont les maladies les plus mal vécues. Un tiers des éleveurs estiment qu'une formation sur la gestion des maladies du premier mois de lactation permettrait de simplifier la gestion de leur élevage au quotidien.

Cette enquête n'est pas sans arrière-pensée. Elanco met à disposition des vétérinaires un calculateur permettant l'estimation du coût financier et de la perte de temps dus à ces maladies.

ÉMILIE AUVRAY

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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