La réunion a démarré en début d'après-midi, en présence du médiateur des relations commerciales agricoles, Francis Amand, à la Maison du lait, à Paris. Peu avant 20h00, celle-ci n'était toujours pas terminée et aucune information n'avait filtré.
L'objectif principal est d'avancer sur la question du prix d'achat du lait, car selon la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), le géant mondial Lactalis est l'entreprise qui rémunère le plus mal ses éleveurs, par rapport aux laiteries concurrentes.
« La question clé pour sortir du conflit, c'est la question du prix », a confirmé mercredi Christiane Lambert, la vice-présidente de la FNSEA. Chez les organisations de producteurs, « on veut une visibilité jusqu'à la fin de l'année et un engagement écrit sur une nouvelle méthode de fixation du prix du lait », a renchéri Florent Renaudier, producteur de lait en Mayenne et membre du conseil d'administration de la FNPL, présent à la réunion.
Le porte-parole de Lactalis, Michel Nalet a pour sa part appelé au calme, mais n'a pas précisé la position que défendra le groupe lors de cette réunion. « Il faut que, derrière, l'activité puisse reprendre. Ce n'est pas une situation dans laquelle, les uns les autres, on peut continuer à vivre sereinement », a-t-il cependant indiqué.
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