Ce brave animal ne serait plus le vecteur du coronavirus.
La rumeur voudrait que le Covid-19 se soit échappé d’un laboratoire situé à Wuhan, la ville chinoise d’où est partie la pandémie. Info, intox, fake news, va savoir, surtout que les Chinois prétendent que ce sont les Américains qui l’ont envoyé. Le pataquès continue.
« Après l’hydroxychloroquine, une nouvelle molécule se montre prometteuse dans le traitement du Covid-19. L’ivermectine, un antiparasitaire courant, est parvenu à inhiber la réplication du virus en quarante-huit heures, en laboratoire (in vitro). C’est la découverte de cette équipe australienne, de l’Université Monash (Melbourne) publiée dans la revue Antiviral Research. » Tu sais comme moi que c’est la matière active de l’Ivomec, entre autres. Avec les stocks dans ma pharmacie vétérinaire, j’ai de quoi traiter la moitié de ma commune. Une petite dose en pour-one dans le dos et le tour est joué. Le professeur Raoult, ce mélange de Professeur Tournesol et de Panoramix pour le look (cheveux et barbe blanche) n’a plus qu’à aller se rhabiller avec sa chloroquine.
Mais la grande découverte, qui n’a pas fait la une des médias, viendrait d’ailleurs : pourquoi les Bretons sont-ils plutôt préservés de la pandémie ? C’est grâce (ou grasse) au beurre salé ! Eh oui, il fallait y penser.
Donc ma potion maison : une grande marmite, de l’eau bouillante, du beurre salé (une demi-livre), trois gouttes d’Ivomec, des feuilles de gui et de l’eau bénite (ça ne peut pas faire de mal) et tu as la potion magique qui rend invincible. Ça fonctionne depuis les Romains. Par Toutatis ! Fallait y penser. Ça t’en bouche un coin !
Et si après ça tu n’as toujours pas le moral, écoute Mask Ha Gazh (c’est de circonstance). Ce groupe de rock punk breton te filera la banane. Le débat fait rage entre les spécialistes de tous bords, les politiques, les journalistes et les béotiens comme moi qui ne peuvent même plus déblatérer au bistrot du coin.
Un spécialiste, c’est un avis. Deux spécialistes, c’est un débat. Trois spécialistes, c’est la cacophonie. Si un médecin peut être un bon politique, il est rare qu’un politique fasse un bon médecin. Le politique écoute donc les spécialistes médicaux mais aussi les économistes, les sociologues… et prend une décision (en son âme et conscience) qu’il fait appliquer au travers d’une loi. Le journaliste commente et toi, tu râles ou tu acquiesces.
Le 11 mai commencera le début du déconfinement. Ils veulent nous tracker (traquer ?), tracer, à partir de nos téléphones. Cela part d’une bonne intention mais comme le dit le philosophe Abdennour Bidar : « La démocratie, c’est un maximum de sécurité et un maximum de liberté. Le confinement, c’est un maximum de sécurité et un minimum de liberté. »
La chaîne de télé France 2 a déprogrammé un film la semaine dernière car il a été jugé anxiogène en cette période de confinement. Cet excellent film, Au revoir là-haut, adaptation du très bon livre de Pierre Lemaître, prix Goncourt 2013, est autrement plus intéressante que la trilogie de La Septième Compagnie, mais voilà un programmateur télé a jugé bon pour nous de nous abrutir avec un film vu et revu.
C’est ça le début de la perte de liberté : quand un autre pense pour nous.
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