Liste de mes résolutions 2017, que je respecterai à la lettre, contrairement à d’autres.
La nouvelle année est toujours l’occasion de prendre des bonnes résolutions pour les mois à venir. Tu sais, celles que l’on abandonne rapidement parce qu’elles te prennent la tête. À défaut de bonnes résolutions, nos analystes éclairés et nos industriels nous prédisent une évolution favorable du prix, sans doute pour éviter une révolution. Mais vont-ils s’y tenir et combien de temps ?
A lors moi, tous les ans, je me fais une petite liste des velléités mais, contrairement à bien d’autres, je m’y astreins avec détermination. Pour 2017 : je ne vais pas m’inscrire à un cours d’anglais, ni de zumba ; surtout pas de sport ; manger de tout et boire raisonnablement (plutôt du bon car j’ai assez bu de mauvais dans ma jeunesse et maintenant que j’ai les moyens, ce serait dommage de ne pas en profiter et de m’abîmer la santé) ; continuer de voir les copains ; je ne voterai pas pour les extrêmes à la présidentielle… Ah ! Ça fait du bien de savoir que je vais respecter et appliquer ces préceptes à la lettre et toute l’année.
Ami lecteur, tu peux légitimement t’interroger sur la nécessité de gaspiller du papier (donc des arbres) pour publier de telles inepties. Tu as raison, mais ça me fait marrer. De quel droit des écolos bobos me feraient la morale sous prétexte que ma chronique débile cause du tort aux arbres ? Je leur réplique que moi, au moins, je procure du travail aux bûcherons et cette perspective me stimule.
Tu n’imagines pas le désespoir de cette noble profession des coupeurs de bois que la dématérialisation de l’écrit rend neurasthénique. Profitons de cette incise forestière pour dénoncer cette nouvelle forme de terrorisme qui voudrait empêcher les Français de se souhaiter une bonne année en s’envoyant des cartes de vœux.
Sache, ô toi le bien-pensant, que j’écris « écologique » puisque je compense mon impact carbone. En effet, je me chauffe au bois de ma ferme, je replante. Pendant que j’écris, je ne roule pas à moto, donc j’économise de l’énergie fossile.
Si, en plus, tu considères que le temps passé à l’écriture, c’est autant de moins passé au bistrot du village (quoique ce ne soit pas incompatible), tu comprends que je prends soin de ma santé et améliore donc les comptes de la Mutualité sociale agricole. Alors ce n’est pas un comportement citoyen ? Ça t’en bouche un coin !
Et toi qui te donne bonne conscience en surfant sur Internet, as-tu la délicatesse de penser que tu provoques la surchauffe des énormes data centers alimentés par de l’électricité nucléaire ? De plus, la chaleur dégagée amplifie le réchauffement climatique. Les ours polaires ne te disent pas merci.
Allez, pour cette nouvelle année, un petit conseil : « Si tu veux sauver un arbre, tue un castor. » Non, non, ne me remercie pas, c’est cadeau.
Q ui dit Nouvel An dit bonne année. Et qui dit « bonne année » ? Ben, c’est moi ! Sans omettre une bonne santé car c’est bien connu : « On ne peut pas omettre sans caser des vœux », comme le dit l’humoriste Stéphane de Groodt.
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