« Lors de cette conférence, j'ai bien senti la pression de l'industrie laitière européenne, relayée par certaines organisations de producteurs, contre toute idée de régulation sous prétexte d'un marché mondial en croissance. Laisser croire aux éleveurs qu'il est possible d'augmenter la production sans aucun contrôle, sans aucune progressivité, est suicidaire. L'augmentation constatée du nombre de génisses laitières dans les élevages peut nous amener à une crise laitière en 2017. Les marchés n'absorberont pas un bond de la production de 3 % en 2016. J'en appelle à la responsabilité des entreprises par rapport aux messages qu'elles donnent aujourd'hui à leurs producteurs. Dans ce débat noyauté par les libéraux, même l'idée d'un observatoire des marchés n'a pas suscité d'enthousiasme. C'est pourtant indispensable pour réussir un pilotage des marchés ? Je souhaite que le commissaire porte cette question au niveau du Conseil des ministres. Il trouvera une majorité au Parlement pour le soutenir. »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
FCO : le Grand Ouest en première ligne
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou