La réorientation des aides directes dans le cadre de la nouvelle Pac n'est pas tranchée. Cela n'empêche pas les économistes de faire des simulations. À l'Inra de Nantes, on montre une baisse moyenne de 3 100 € par exploitation pour les laitiers de plaine.
Cette évolution repose sur une uniformisation nationale du DPU (avec 40 % du montant historique conservé), un couplage supplémentaire de 3,2 % des aides directes (dont prime à la vache laitière), une majoration des 52er ha de la SAU et une revalorisation de l'ICHN. À l'intérieur de ces - 3 100 €, il y a des écarts. Les herbagers spécialisés en lait enregistrent en moyenne + 1 700 €. À l'opposé, les diversifiés en grandes cultures : - 13 200 €. Et pour les spécialisés en lait avec plus de 30 % de maïs dans leur SFP : - 2 000 €.
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