Erreur de « L'Éleveur laitier » dans son observatoire : de mai 2012 à avril 2013, le prix moyen du lait d'Eurial est de 328,57 ¤/1 000 l en super A et non 325,11 ¤/1 000 l.
L'observatoire du prix du lait de L'Éleveur laitier montre que sur l'année civile 2012, Eurial n'enregistre pas d'écart de prix avec les laiteries de Bretagne-Pays de la Loire. Comme Laïta, Lactalis et Sodiaal, le groupe coopératif a payé le lait, en moyenne, un peu plus de 327 E/1 000 l (super A). De mai 2012 à avril 2013, l'observatoire indique des prix moyens moins resserrés (L'Éleveur Laitier n° 214, p. 94). Les avances de trésorerie du premier semestre, pratiquées ou non selon les mois par les entreprises et à des niveaux différents, perturbent les repères habituels. « Pour tenir compte des situations délicates de trésorerie, dès janvier, Eurial a consenti une avance de 10E/1 000 l et de 7 E en février. Nous sommes parmi les premiers à l'avoir fait. Le montant avancé sera déduit sur les factures de juillet, août et septembre », souligne Jacques Ménétrier, directeur des « appros » lait d'Eurial. Le groupe a proposé à ses 2 500 adhérents, sur la base du volontariat, une avance de 15 € sur les livraisons d'avril. Une de 20 € est affectée à tous sur celles de mai. « Pour juin, Eurial applique un prix de base de 350 E, soit 25 E de plus que ce qu'indiquent les indices de marché. »
Donner de la visibilité
« Plus globalement, nous voulons donner de la visibilité à nos producteurs pour les prochaines années. » Le ligérien considère depuis des années que le chiffre d'affaires d'une exploitation laitière se décline par le prix et les volumes (voir ci-contre). La coopérative continue dans cette voie. Dès avril, elle a annoncé un taux d'allocations provisoire de 10 % pour 2013-2014. « Les volumes de juillet, août et septembre dépassant 8,5 % du quota annuel seront déduits des dépassements de fin de campagne. Objectif : encourager le lait d'été. » L'autre axe concerne l'installation des jeunes, « une priorité ». D'ici à la fin des quotas, les attributions du bassin, les TSST... seront intégrés dans la référence du volume A de l'exploitation, « dans la limite de 200 000 l ». Si ces derniers ne sont pas atteints avant 2015, Eurial complétera, toujours dans cette limite et toujours en A.
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