« Le ministre Stéphane Le Foll présente la surdotation des premiers hectares comme le moyen d'atténuer l'effet de la convergence pour les petites exploitations intensives, notamment certains systèmes laitiers de l'Ouest qui risquent un effondrement de leurs DPU. Selon nous, cette option n'apporte pas la réponse attendue et elle pénalise les exploitations d'élevage plus extensives d'autres régions. En outre, il y a un vrai risque de faire dériver les aides de la Pac vers un certain nombre d'exploitations non professionnelles. Nous proposons une convergence progressive et partielle (50 %) qui est sûrement plus appropriée. L'architecture du premier pilier de la Pac repose sur plusieurs mécanismes comme la convergence, le verdissement, le recouplage et les zones défavorisées. C'est en jouant avec l'ensemble de ces outils qu'il sera possible d'envisager une redistribution des aides qui ne mette à mal aucune exploitation. Nous attendons des pouvoirs publics une vraie transparence et une vraie concertation dans la négociation franco-française, qui commence dès aujourd'hui pour l'application de cette nouvelle Pac. »
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