Croissance et dynamisme

Des investissements sont prévus, notamment dans les fromageries du groupe Laïta.© P.L.C.
Des investissements sont prévus, notamment dans les fromageries du groupe Laïta.© P.L.C. (©)

La coopérative laitière finistérienne voit son chiffre d'affaires progresser de 11 % en 2011. Le résultat économique est positif, à 17,4 millions d'euros.

Even a collecté 351 millions de litres de lait en 2011. Un niveau record, en hausse de 6,4 % par rapport à 2010, qui s'explique par des attributions de quotas. La bonne tenue des marchés a incité les adhérents à produire ce lait. En moyenne, ils ont perçu un prix de 342,70 €/1 000 l. Ceci inclut un retour du résultat de la coopérative. Il s'élève à 17,4 millions d'euros et s'est traduit par un supplément de 7,32 €/1 000 l pour les adhérents. Cette croissance du chiffre d'affaires s'élevait déjà à 20 % en 2009 et 30 % en 2010. Elle se retrouve au niveau du groupe Laïta, dont fait partie Even, qui a enregistré une hausse de 12 % de son chiffre d'affaires en 2011. Ce groupe se développe à l'international, où il réalise un tiers de son activité. 56,5 % du chiffre de Laïta viennent des PGC (beurre, fromages, ultrafrais), vendus sous marques propres (Paysan Breton, Mamie Nova, Régilait) ou sous MDD. Les ingrédients secs pèsent 17,5 %. L'entreprise s'oriente vers des produits plus élaborés répondant à des besoins spécifiques de l'industrie (chocolat, céréales…).

Moins de produits basiques

Le but est de réduire la part des produits soumis à la volatilité et moins rémunérateurs. La nutrition spécifique assure 10 % du chiffre d'affaires (santé, infantile).

Pour 2012-2013, Laïta a prévu d'investir 100 M€. L'objectif est d'adapter les process de fabrication du beurre afin de mieux segmenter le marché. Des évolutions matérielles permettront aussi de poursuivre le développement des fabrications d'ingrédients secs élaborés. La capacité de production de fromage va être augmentée. Le lait pèse 58 % du chiffre d'affaires d'Even. L'entreprise est également impliquée dans la distribution et l'amont agricole. La seule ombre au tableau concerne ses filiales d'abattage et de découpe de dinde. Un secteur en difficultés pour lequel des solutions pérennes sont à l'étude.

PASCALE LE CANN

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
Philippe Bernhard à droite et Hervé Massot président et DG d'Alsace Lait

Alsace Lait a besoin de lait pour ses ambitions régionales

Alsace Lait

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