Il est hors de question de revoir ces grilles de paiement au niveau interprofessionnel. Et je ne comprendrais pas que les laiteries adhérentes de la Fnil ou Coop de France Métiers du lait, fédérations qui siègent au Cniel, s’engagent sur cette voie glissante. Les 2 à 3 €/1000 l d’impact estimés par la Fnil sont exorbitants. Si on s’aventure sur ce terrain, les producteurs pourraient aussi réclamer les pénalités indûment payées avec l’étalon actuel qui surestimerait les comptages. Il y a mieux à faire au niveau de la filière que de se crisper sur ce dossier. Avec cet étalon, la France passera de la 8e ou 9e place sur les cellules, à la 3e. C’est un argument à faire valoir par les entreprises pour l’exportation, qui pèse 40 % du lait national. Cela vaut aussi pour les 60 % de lait français consommé dans l’Hexagone. Ce progrès dans la qualité des laits s’inscrit dans la logique de montée en gamme des produits laitiers, objectif du plan filière Cniel. »
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