Le lait est loin de payer les efforts qu’il exige

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On a à peine fini de semer le maïs que déjà, il faut faire les foins. Fin mai, la pousse de l’herbe a sérieusement ralenti. Dans une semaine, il n’y aura plus rien à pâturer. Je n’ai pas assez de stocks pour passer l’été. Alors fatalement, ma production va baisser, et mon revenu va suivre. En plus, il y a ce Covid-19 . Les perspectives qui s’annoncent pèsent sur le moral. On enchaîne les heures de travail et quand on voit ce qu’on gagne, il y a de quoi se décourager. D’ailleurs, j’en vois encore qui arrêtent. Ce n’est pas fini. Je ne sais pas si les laiteries se rendent compte de la situation des éleveurs. On n’en peut plus de gérer toutes ces incertitudes, de travailler comme des fous, pour un revenu dérisoire. La production laitière est trop exigeante pour ce qu’elle rapporte. C’est particulièrement pesant en ce moment.

Un éleveur du Morbihan
Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,1 €/kg net +0,05
Vaches, charolaises, R= France 6,94 €/kg net +0,02
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
journée technique sur la tuberculose bovine

La tuberculose bovine fait frémir les éleveurs bas-normands

Maladies
Thomas Pitrel dans sa prairie de ray-grass

« La prairie multi-espèce a étouffé le ray-grass sauvage »

Herbe

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