Biolait n’impose pas de baisse chiffrée des livraisons, mais incite chacun à réduire sa production en avril, mai et juin, avec un dispositif d’aide selon le pourcentage de baisse réalisé (de 5 % à 25 %). Tous les ans, nous avons à cette période une part d’excédent écoulée en conventionnel pouvant varier de 5 à 10 %. Malgré un marché du lait UHT et des produits frais bio par ailleurs très porteur, cette part non contractualisée de nos volumes est aujourd’hui particulièrement exposée à la volatilité d’une filière conventionnelle saturée, caractérisée par un prix du lait Spot très bas et la crainte de ne pas trouver d’acheteurs. L’impact sur notre prix du lait dépendra de l’évolution de ce marché et de notre capacité à jouer le jeu de la baisse de volume.
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