« La montée en gamme amorcée par les EGA concerne-t-elle le lait bio ? »

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Jean-Pierre Lemesle, co-président de l’OP Lait Bio Seine et Loire

Oui, notre OP transversale(1) et Lactalis travaillons, par exemple, à la mise en place d’une charte d’amélioration des pratiques d’élevage. Elle porte sur le pâturage, le bien-être ou la biodiversité. Cela traduit la volonté de se démarquer en proposant du bio mieux-disant sous la marque Lactel. À l’OP d’obtenir un retour de la valeur ajoutée ainsi créée via le contrat-cadre que nous avons proposé à Lactalis le 28 février, conformément à la loi. Un contrat définissant le mode de fixation du prix, prenant en compte ces engagements de qualité pris par les éleveurs. Même si nous avons bâti un vrai partenariat, cette proposition de contrat-cadre fera forcément l’objet de négociations. D’où l’enjeu de renforcer les adhésions (53 %, soit 110 Ml) pour peser davantage. Dans l’attente, nous avons conclu un accord portant sur un prix de base moyen de 473 € en 2019 (+ 5 € par rapport à 2018). 

(1) OP de laiteries privées du Nord-Ouest (Lactalis, Triballat, Danone, Sill, Saint-Père et Montsûrs).

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
Thomas Pitrel dans sa prairie de ray-grass

« La prairie multi-espèce a étouffé le ray-grass sauvage »

Herbe
Philippe Bernhard à droite et Hervé Massot président et DG d'Alsace Lait

Alsace Lait a besoin de lait pour ses ambitions régionales

Alsace Lait

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