Gérard Calbrix, directeur des affaires économiques à Atla
Le Royaume-Uni importe un tiers de ses produits laitiers à 99 % d’Europe. La France est son deuxième fournisseur, derrière l’Irlande. L’absence d’accord et la fermeture des frontières seraient catastrophiques. Avec des droits de douane et une probable chute de la livre, nos produits auraient bien du mal à maintenir leurs positions. L’Europe perdrait un débouché très important et devrait trouver d’autres clients. Mais au-delà des marchés laitiers, les conséquences seraient tellement énormes pour l’économie britannique que l’on a du mal à imaginer que cela se produise. Le risque existe cependant. Les politiques peuvent toujours nous surprendre. D’ailleurs, les autorités sanitaires britanniques ont acheté des réfrigérateurs pour stocker les médicaments qu’ils ne fabriquent pas. Toute la filière laitière est suspendue aux nouvelles pour savoir ce qui va se passer.
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