Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint de la FNSEA
Les choses évoluent dans le bon sens, comme en témoigne la communication de certaines GMS autour d’un prix rémunérateur pour les producteurs. De là à ce que cela se traduise dans le box des négociations par la prise en compte des coûts de production, on n’y est pas encore. C’est pourquoi l’adoption de deux ordonnances, prévoyant un contrôle et des sanctions, est essentielle : celle sur le seuil de revente à perte et l’encadrement des promotions, et celle sur les prix abusivement bas. Cette dernière doit offrir un recours juridique aux producteurs pour faire valoir leurs coûts de production sur la part PGC de leurs contrats : c’est-à-dire, selon les indicateurs validés par le Cniel, 396 € et 500 € en bio. Aux OP de s’en saisir, de les proposer à leur acheteur et, le cas échéant, d’attaquer un prix abusivement bas. Sur ce principe, un lait bio à 87 centimes chez Carrefour ne sera plus possible : à ce prix-là, soit le coût de production n’est pas couvert, soit l’enseigne ne respecte pas le seuil de revente à perte. »
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