Le scandale néerlandais des fausses naissances gémellaires, permettant d’attribuer des veaux de génisses à des vaches, frappe l’Europe agricole de plein fouet.
J’ai saisi la Commission européenne. Il est en effet difficile d’imaginer qu’une fraude d’une telle ampleur (7 700 exploitations) n’ait pas été coordonnée par les organisations agricoles néerlandaises afin d’étendre leurs troupeaux illégalement. Les génisses ne comptent que pour moitié dans le quota maximum de vaches autorisé par exploitation, lié à la directive 91/676/CEE du Conseil du 12 décembre 1991 concernant la protection des eaux contre la pollution par les nitrates de sources agricoles. Une enquête est en cours pour déterminer les différentes responsabilités, mais il est essentiel que le droit européen soit respecté. Il conviendra de se pencher en temps et en heure sur la dérogation dont dispose les Pays-Bas en vertu de cette législation conditionnée au retour sous le plafond de phosphates autorisé. »
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?