Négociations ardues sur les volumes

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De gauche à droite, Nathalie Macé, chargée de la gestion de l’APLBL, Claude Bonnet, président de l’Unell, Fabrice Deshayes et Serge Le Toquin, respectivement président et secrétaire de l’APLBL.
De gauche à droite, Nathalie Macé, chargée de la gestion de l’APLBL, Claude Bonnet, président de l’Unell, Fabrice Deshayes et Serge Le Toquin, respectivement président et secrétaire de l’APLBL. (©)

En discussion depuis un an avec Lactalis sur la gestion des volumes, l’APLBL (1) espérait aboutir avant fin mars afin de disposer de règles claires pour la prochaine campagne. Lors de l’assemblée générale de l’OP, son président, Fabrice Deshayes, ne peut que prendre acte de la décision de l’entreprise de réduire sa collecte de 2 % par an. Les références allouées aux JA sont abaissées à 150 000 litres à partir du 1er avril, contre 200 000 litres avant. Les volumes contractuels ne bougent pas. « Sur la campagne qui s’achève, Lactalis a gelé les volumes issus des cessations. Nous devons trouver une solution pour pouvoir les redistribuer après le 1er avril », explique le président.

L’OP reste donc dans l’inconnu quant à sa capacité à disposer de volumes supplémentaires pour ses 1 500 adhérents. Tout dépendra de l’issue de la négociation et du taux de restructuration. Une enquête a permis de quantifier les besoins sur le terrain, mais l’OP préfère rester discrète sur le détail. Elle souhaite avoir les moyens de satisfaire ses adhérents. « L’ambiance des réunions est un peu plus constructive qu’elle ne l’a été, mais cela reste compliqué », note Fabrice Deshayes. Concernant la formule de prix, l’APLBL laisse la main à l’Unell (voir ci-contre).

Pascale Le Cann

(1) Association des producteurs de lait Pays de la Loire-Bretagne Lactalis

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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